Faut-il autoriser le dopage dans le sport amateur ?
(Vraie question)
Je suis tombé récemment sur une étude scientifique menée lors de l’UTMB (Ultra Trail du Mont-Blanc) 2017 et publiée dans la revue « Medicine & Science in Sports & Exercise« .
Elle a révélé que 49,8 % des échantillons d’urine collectés (anonymement) contenaient au moins un médicament, et 16,3 % des échantillons avaient des substances interdites.
Les substances détectées incluaient des anti-inflammatoires non stéroïdiens, de l’acétaminophène, des opioïdes, du cannabis, des stimulants,…
Un pourcentage important des participants faussent donc les résultats.
Certes, on parle d’un niveau amateur.
Mais en amateur, on a :
- Un classement
- Un prize money (sur beaucoup d’épreuves)
- Potentiellement des sponsors
Pour la gloire (un saucisson), l’Homme est prêt à tricher et à mettre sa santé en danger.
Quel lien avec le gravel me direz-vous ?
Eh bien, le nombre d’épreuves explosent, et notamment celles avec classement. Et quand on voit comment certains athlètes retardent l’endormissement sur des épreuves de plusieurs jours… Ça laisse songeur 🙃.
Alors, bien sur que non : il ne faut pas autoriser le dopage dans le sport amateur.
Mais j’ai participé à 150+ compétitions sportives au niveau amateur… Et j’ai été contrôlé 1 fois…
À défaut d’avoir les moyens suffisants pour contrôler, faut-il pour autant l’accepter ?
Le dopage commence là où la morale s’arrête.