Fin juin, j’ai été invité par Shimano pour participer au Grinduro dans les Vosges près de Gérardmer. Si c’était pour moi l’occasion de retester le nouveau groupe GRX DI2, j’ai aussi pu réaliser ma première course gravel !
Mais attention, ici, nous sommes bien loin des standards d’une course UCI de gravel. Suivez-moi, je vous donne 5 raisons pour participer au prochain Grinduro Gravel. 👇
Raison #1 - Une course comme à la maison
Participer à une course Grinduro, c’est vivre un week-end de sport comme à la maison, mais en mieux.
Tout commence le vendredi soir avec le retrait des dossards et un welcome kit plutôt complet entre bière, goodies et autres lots de bienvenue.
Vous pouvez même choisir l’option de dormir directement sur place (camping) afin d’être le plus proche du départ le samedi matin.
Justement le lendemain matin, la journée commence de bonne heure avec un petit déj complet que l’on prend tous ensemble avant le grand départ.
Raison #2 - On fait la course (mais pas tout le temps)
Le concept assez unique de Grinduro, c’est de vous proposer des sections chronométrées tout au long de la trace.
Par exemple, pour cette édition dans les Vosges, on retrouvait une section chronométrée en montée, une autre en montée-descente, une dans un single et enfin une dernière exclusivement en descente.
Cela permet donc d’animer les 100 km de la trace tout en conservant un maximum de plaisir et zéro lassitude ! Libre à vous de faire la course pendant toute la durée de l’épreuve, de vous cantonner uniquement aux parties chronométrées, ou bien de faire l’ensemble de la trace à votre rythme. Certes, il y a bien un classement final à la fin, mais qui reste plutôt anecdotique, même si on retrouve un podium avec des remises de récompenses pour les plus compétiteurs d’entre nous. 😈
Raison #3 - Vous tomberez forcément amoureux de la trace
Les traces imaginées par Grinduro sont toujours dans de magnifiques spots pour faire du vélo et du gravel. Côté revêtement, il y en a pour tous les goûts : très peu de roulant, beaucoup de dénivelé, un petit peu de cassant et quelques portions techniques ! Mais attention, il faut tout de même une certaine condition physique pour terminer dans un bon état ce type d’épreuve. Par exemple, sur les 100 km, on s’est retrouvé avec plus de 2200 m de D+ !
Personnellement, je n’ai pas hésité à poser pied à terre dans les portions les plus techniques du parcours. Je retiendrai quand même l’instant où le coureur de la team Wish One m’a doublé à plus de 75 km/h dans une descente gravel… J’ai vu tout flou ! 👀
Raison #4 - La bière remplace l'eau
Quand la course est terminée, le week-end ne fait que commencer ! En effet, une fois le repas du soir pris tous ensemble, la soirée se poursuit jusqu’au bout de la nuit avec la remise des récompenses ainsi qu’un concert et de nombreux moments d’échanges autours de bonnes bières ! Si comme moi, vous ne buvez pas d’alcool, je vous rassure, le café est gratuit et illimité sur le stand de Shimano !
Puis le Grinduro, c’est aussi un parc convivial avec de nombreux exposants, comme Shimano, Schwalbe, Wahoo ou encore Wish One. Bref, de quoi faire réparer son vélo ou d’en découvrir de nouveaux.
Raison #5 - Repartir avec des souvenirs plein la tête
Participer au Grinduro, c’est aussi repartir de ce week-end avec des souvenirs plein la tête, que ce soit en termes de paysages, magnifiques en plein cœur des Vosges, ou des rencontres avec les autres participants !
Ce que je retiens (personnellement) de ce Grinduro
1. Le gravel est propre. Je n’ai vu aucun emballage de gel par terre ni aucun comportement déplacé… Ça change des courses sur route ! Une superbe ambiance entre athlètes qui fait plaisir.
2. Le gravel, ce n’est pas juste du vélo ! Au Grinduro, c’est surtout un état d’esprit ! Camping sur place, petit-déjeuner tous ensemble, ravitos riches en calories, concert & animations… Bref, un package complet pour une expérience unique !
3. Le gravel est ouvert d’esprit. En route, si tu n’as pas les jambes rasées et le dernier vélo aéro, difficile de s’intégrer dans un groupe. Ici, que tu sois en single speed, avec des pédales plates ou avec les jambes de Chewbacca, tout le monde s’en f**t.
4. Le gravel n’est pas encore assez féminin. À vue de nez, je dirais qu’il y avait 10 % de femmes sur cette épreuve. J’espère que ce chiffre va vite grimper, car sur le papier tout est réuni pour que ce type d’évènement corresponde à toutes et tous.
5. Le gravel n’a pas de définition. Certains VTTistes trouvaient le parcours “trop simple”, alors que d’autres l’ont trouvé beaucoup trop technique…
De mon côté, j’ai trouvé que la trace était plutôt équilibrée. Difficile de faire l’impasse sur des portions accidentées en plein cœur d’un massif montagneux. Je n’ai pas hésité à descendre du vélo dès lors que mes compétences techniques étaient mises à mal (c’est-à-dire assez rapidement).
On retiendra une anecdotique 3ᵉ place dans ma catégorie 20-29 ans, ce qui m’a permis de repartir avec une bière supplémentaire (papa va être content) ! 🍺
Vous en voulez encore ? Allez découvrir cette vidéo de Mr Phal avec qui j’ai partagé une bonne partie de la trace 😉 !
Crédits photos : Erwin Sikkens