Paul est mort, écrasé par un automobiliste.
Paul, c’est Romain, Grâce, Jérôme et les 200+ cyclistes qui meurent chaque année.
Paul, c’est vous, c’est moi, c’est votre mère, votre fils.
Paul, c’est ce cycliste sportif qui s’entraîne 5x par semaine.
Paul, c’est ce vélotafeur que l’on croise tous les matins.
Paul, c’est ce père de famille qui dépose ses enfants à l’école.
Paul, c’est cette personne à vélo qui se bat pour se faire respecter et respecter les autres.
Paul, c’est ce cycliste qui circule à côté d’un SUV, d’un poids lourd ou d’un piéton sur des aménagements pensés par des personnes qui ne sont pas cyclistes, contrairement à Paul.
La circulation à vélo n’est pas un luxe ni une lubie. C’est un choix rationnel pour une ville plus vivable, pour notre santé, pour la planète.
Paul est parti, et avec lui, une partie de cette vision d’un avenir plus serein pour la mobilité.
Chaque cycliste mérite de rentrer chez lui sain et sauf. Ne laissons pas sa mort être en vain.