J’ai roulé plus de 70 vélos et j’ai remarqué un pattern qui revient (trop) souvent :
La qualité des finitions.
On parle de matériel qui vaut entre 1 et 4 SMIC.
Et que ce soit une marque entrée de gamme ou un vélo premium, je remarque presque toujours la même chose.
Des peintures qui s’écaillent au moindre choc.
La peur d’abîmer chaque vis dès que l’on démonte un composant.
Des cadres flambant neufs, livrés avec des rayures ou des défauts de peinture.
…
C’est vicieux, parce qu’on finit par définir cette médiocrité comme une norme.
Le consommateur n’ose plus rien dire car c’est devenu presque normal.
Certains SAV sont efficaces, d’autres s’enlisent dans des process où l’humain n’est qu’un numéro de dossier.
Je parle des vélos mais c’est un peu pareil dans quasiment tous les domaines.
L’impression d’être un client beta dès que l’on achète de l’électronique à sa sortie.
Des voitures à plusieurs milliers d’euros avec des finitions chaotiques.
Des maisons aux vices cachés multiples.
…
Heureusement, il existe des exceptions. Mais c’est bien ça le problème : elles ne devraient pas être des exceptions.
Quelques exemples à la volée :
- Pare pierre qui se décolle après deux sorties sur ce vélo italien.
- Cache en plastique de piètre qualité sur ce Contre-la-montre à 9K€.
- Cockpit neuf, arrivé rayé.
- Cadre reçu avec un “poc”… Remplacé rapidement… Par un autre cadre avec défaut de peinture. Compensation financière de… 29€
- Capteur optique d’une montre qui se fissure sans le moindre choc.
Bien souvent, cela n’enlève rien à la qualité globale du produit qui répond parfaitement à sa fonction primaire. Mais la cerise sur le gâteau, on ne l’a plus.
Mon exigence d’aujourd’hui était la normalité d’hier.