À travers ce guide, découvrez les caractéristiques générales d’un gravel bike qui rendent ce vélo polyvalent et tellement apprécié par les néophytes et les passionnés.
Gravel bike : géométrie et forme du cadre
À première vue, la géométrie d’un cadre de vélo de gravel pourrait ressembler à certains vélos de route ou vélos de cyclo-cross. Mais si l’on regarde de manière plus approfondie, on peut observer quelques différences qui ont leur importance.
Sur un gravel bike, notre posture se doit d’être plus droite afin de gagner en confort pour prolonger les heures de selle. Cela se traduit notamment par un tube de direction plus long. Le stack sera plus réduit afin d’apporter plus de stabilité grâce à un centre de gravité plus bas.
Aussi, un reach plus court positionnera le cycliste davantage sur l’arrière de sa machine.
Ainsi, l’empattement du vélo s’en verra allongé. Cela permet surtout un gain en confort et une meilleure maniabilité. Particulièrement sur les terrains escarpés et difficiles.
Sur un vélo de gravel, le pédalier est aussi légèrement plus haut que sur un vélo de route afin d’augmenter la garde au sol et de passer plus facilement certains types d’obstacles.
Les roues sur un vélo de gravel
Concernant ce périphérique, on fait face à deux clans : les adeptes des roues de 650b et ceux qui font l’apologie des roues de 700c.
Bien souvent, les adeptes du VTT privilégieront les roues plus petites pour gagner en maniabilité et monter des pneus avec une section plus importante.
À noter que certains cadres gravel acceptent le montage des deux tailles de roues, tout dépendra donc de votre utilisation.
Aujourd’hui, le gravel a quasiment abandonné le montage avec chambre à air au détriment du tubeless. Cela permet, entre autres, un meilleur réglage de la pression sans risque de pincer la chambre à air (puisqu’il n’y en a pas). En outre, vous pouvez rouler l’esprit tranquille avec des roues en tubeless.
Les pneus qui équipent un gravel bike
La taille des pneus montés sur un vélo de gravel dépend surtout de l’utilisation que l’on compte en faire ainsi que de la saison.
La largeur idéale se situe généralement entre 35 et 42 mm. En dessous, c’est parfait pour une pratique type bikepacking sur des chemins propres et roulants mais vous serez vite limité sur des portions engagées. A contrario, avec des roues de 700, il vous sera difficile de monter des sections supérieures à 42. Niveau profil, les pneus peuvent soient être « slick » ou crantés. Ces derniers permettent de passer (presque) partout mais bien souvent au détriment d’un bon rendement sur l’asphalte.
Les freins sur un gravel
Populaires sur un vélo de gravel, les freins à disque monopolisent le marché au détriment de ceux en patin. Parmi les freinages à disque, on retrouve du mécanique et de l’hydraulique. Les deux proposent une qualité de freinage et un entretien différent. Les gros avantages du frein à disque en vélo de gravel vont être le mordant et la souplesse du freinage quel que soit le terrain (sable, boue, route,…) et les conditions météorologiques.
Une transmission spéciale pour un gravel ?
Bien que le monoplateau gagne du terrain, on a longtemps apprécié avoir une grande plage de vitesses sur un vélo de gravel. Ainsi, quel que soit le terrain et la pente rencontrés, on peut adapter notre braquet. Néanmoins, aujourd’hui, le monoplateau gagne du terrain notamment avec l’apparition de cassettes 12 et 13 vitesses.
👉 Choisir entre le mono et le double plateau en gravel
Côté transmission, elle est la plupart du temps mécanique même si l’on observe de plus en plus de gravel équipés de série avec un groupe électronique.
Les points de fixation
Les vélos de gravel sont apparus comme des messies aux yeux des voyageurs. Légers, confortables et endurants, ces vélos sont l’allié parfait des baroudeurs. C’est pourquoi, la plupart des gravel bikes proposent des points de fixations notamment sur la fourche avant et arrière.
2 Responses
Bonjour,
Je découvre le « gravel »!
Bienvenue ! 🙂