On se retrouve aujourd’hui pour les dernières actus du mois, go go go ! 👇
Les nouveautés matos en juin
Un nouveau gravel race chez Trek ?
On a pu apercevoir un nouveau cadre chez Trek avec le Checkmate. On peut y observer un cockpit monobloc, encore plus de dégagement pour les pneus mais toujours la présence de l’isospeed au niveau du tube de selle. Il est vrai que le modèle actuel (Checkpoint) cochait de nombreuses cases pour un vélo sorti en 2021 mais il manquait un peu de rigidité pour en faire un véritable gravel « race ». Hâte de voir ça !
Un nouveau groupe sans fil chez Sram ?
Quelques jours après la sortie du Sram Red, des photos ont fuité d’un groupe 13v dédié au gravel. Beaucoup de ressemblance avec la transmission route mais on notera l’ajout d’un 13ᵉ pignon sur la cassette ainsi qu’un dérailleur arrière différent. On remarque aussi l’absence de patte de dérailleur avec ici, un montage direct.
Giant met en avant un prototype
Toujours sur l’Unbound gravel, on a pu aperçoir une mise à jour du Revolt. On remarque assez facilement sur la photo un espace de rangement pour le tube diagonal et un cockpit monobloc intégré. Le cadre semble toutefois conserver l’ADN particulier du gravel actuel de chez Giant.
Sur Gravelpassion.fr ce mois-ci
On vient de terminer l'étude 2024 du Gravel en France !
Comme l’année dernière, on a renouvelé notre grand sondage sur la discipline en pleine expansion depuis quelques années.
C’est la seule étude actuellement dédiée au gravel.
Voici ce que vous pouvez y retrouver :
– Les insights par rapport à 2023
– Les différentes pratiques du gravel
– L’âge moyen des pratiquants
– La proportion de femmes
– L’intérêt ou non pour les épreuves gravel
– Les lieux d’achat (neuf / occasion / en ligne / physique)
– Les sources d’information privilégiées
– …
Étude réalisée du 24/04/24 au 24/05/24. 1726 réponses complètes.
Vous voyez ce petit bloc ?
Depuis le 1ᵉʳ article publié en 2021 sur Gravelpassion.fr, on informe nos lecteurs du type de contenu qu’ils vont lire. On le fait aussi par e-mail et sur Youtube. Chez nous, c’est en plus accompagné d’une liste d’engagements accessible publiquement sur le site.
Si entre-temps, la loi influenceur est passée par là, je suis content de voir que l’on a inspiré de nombreux créateurs de contenus dans la thématique du vélo à en faire de même.
Alors si derrière ces quelques mots, on ne peut pas toujours vérifier la véracité des propos, je trouve que cela a au moins le mérite de rendre la personne actrice de ce qu’elle voit ou lit.
Pour le moment, ce petit encart fait encore son effet, car il est rare, mais le jour où il sera présent partout sur le web, il n’aura plus de sens.
Ça compte pour vous cette transparence ?
Ce vélo a plus de 50 ans
On a profité d’un dimanche maussade pour finaliser l’installation de ce beau vélo Peugeot dans le bureau.
- Cadre Peugeot
- Freins MAFAC (Manufacture Arvernoise de Freins et Accessoires pour Cycles)
- Dérailleur Simplex
- Selle NOREX
Le plus beau dans tout ça ? La dynamo qui fonctionne encore, les câbles en très bon état et une roue libre qui fait un bruit merveilleux.
Difficile de retrouver la référence exacte mais ce vélo devait couter dans les 500 francs… Pas sûr qu’un vélo à ce prix en € aujourd’hui sera encore dans cet état en 2080…
Juste un petit nettoyage en conservant toutes les pièces d’origine et le voilà dorénavant en place pour sa seconde vie 💛
Les articles du mois précédant
Mes pensées du mois
37% des cyclistes ne portent jamais de casque.
C’est le résultat de l’enquête sur la pratique du vélo en France en 2023.
Posséder une sonnette, c’est obligatoire.
Des catadioptres, c’est obligatoire.
Mais pas un casque (dès lors que l’on a plus de 12 ans).
Certaines études prouveraient que le port du casque augmente les risques pris par le cycliste.
D’autres démontrent l’importance cruciale de cet élément de sécurité.
En soi, chacun est libre. Porter un casque, c’est avant tout une prise de conscience personnelle. Si je mets un casque, c’est uniquement car je juge la pratique du vélo suffisamment dangereuse pour prendre toutes les mesures de sécurité qui sont en ma possession.
Non, ce qui m’étonne le plus. C’est la banalisation publique du non-port du casque.
La majorité des pubs et campagnes d’affichage à l’échelle locale mettent en avant des cyclistes de tout âge ne portant pas le casque.
Car sur le plan marketing, porter un casque, c’est :
– Pas vendeur
– Moche
– Contraignant
Quand on connait le poids des images dans les prises de décisions des gens, je me dis que ce chiffre n’est pas prêt de grimper.
Il y a deux ans, le gravel, c'était réservé aux cyclos.
Aujourd’hui, des équipes pros commencent à voir le jour !
Certains diront que l’on perd l’essence du gravel.
Perso, je trouve ça cool. Ce qui était une discipline « fourre-tout » est en train de devenir un véritable sport à part entière.
Avec ses propres enjeux
Son calendrier d’épreuves
Ses communautés
Son matos dédié
Et ses « sous-thématiques »
La dernière grosse news en date ?
La création il y a quelques mois de la Team Groove Gravel par l’entrepreneur Franck Paporé.
6 cyclistes de (très) haut niveau, un calendrier de courses, des sponsors, une com’ soignée,… Bref, ça se structure !
Dans 10 ans, le gravel, c’est un TOP ou un FLOP ?
25 000 vélos passent chaque année sous cette maison !
On le sait : à la campagne, pas toujours facile d’optimiser le réseau cyclable.
Et pourtant cet étonnant aménagement est la preuve que « quand on veut, on peut » !
Il a permis de relier les villages de Grandchamp des Fontaines et Treillières, en Loire-Atlantique.
La piste cyclable passe littéralement SOUS la maison.
Le bien a été vendu à la comcom qui a pu effectuer les travaux. (80 000€ de frais)
PS : si vous voulez vivre au-dessus d’une piste cyclable, la maison est en vente (parfait pour y faire un café-vélo vu le trafic).
On peut acheter des Kudos Strava sur le Darknet.
On achète nos médailles de finisher.
Il existe des extensions chrome pour auto-liker les activités des autres.
On peut « courir » un marathon en 6H et être classé.
16% des participants de l’UTMB 2017 étaient dopés.
On peut prendre le départ d’un Ironman® avec un simple certificat médical.
Il vaut mieux être influenceur que sportif pro pour avoir des sponsors.
…
Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Est-ce le reflet d’une société qui valorise plus le résultat que le chemin parcouru ? Ou bien la manifestation d’un besoin profond de reconnaissance et d’appartenance, exacerbé par les réseaux sociaux ?
Notre époque a permis la démocratisation du sport, et c’est chouette.
Mais je pense qu’il serait bon de réfléchir sur ce que signifie vraiment être sportif et comment nous pouvons revenir à une appréciation plus authentique et respectueuse (de soi) et du sport.